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24 janv. 2012

Découverte du cerveau


Avant de s'attaquer à un vaste sujet, concernant tout notre organisme, Camilla Steinman nous fait un petit topo sur son ami, le cerveau.


Cette nuit, j'ai fait un drôle de rêve. Afin de déceler les mystères de notre boîte crânienne, moi, Camilla Steinman, me munissais de tout un attirail de bûcheron, et m'en allait choisir une victime sur laquelle je pourrai observer à mon gré les profondeurs inconnues de notre cerveau.

Cependant, ce n'est pas si simple.
Revenons à une période des temps anciens, située vers 3000 ans avant Jésus-Christ. En Égypte, le moyen de se procurer un cerveau était assez simple, on devenait embaumeur, et on extirpait le-dit organe de son hôte.
Un neurone
Une coupe du cerveau.

Qu'auraient eu entre leurs mains nos ancêtres ? Exactement la même chose : une masse molle pleine de circonvolutions de matière grise, avec de la matière blanche en dessous. 

On sait aujourd'hui que la matière grise et la matière blanche sont toutes deux les composés des neurones, les cellules qui composent notre encéphale (pas seulement elles, bien sûr), et qui dirigent tous nos mouvements, émotions, réflexions, transmettent toutes les informations perçues à l'extérieur et à l'intérieur de notre corps : elles sont au nombre de 20 milliards, et déterminent les êtres complexes que nous sommes. 


La matière grise se concentre sur les bords car c'est ici que le cerveau est irrigué en sang par la Pie-mère, une de ses 3 méninges (enveloppes) : les neurones peuvent donc puiser leur énergie plus rapidement que s'ils étaient éparpillés au centre.
Au centre, dans les endroits les plus clairs (voir coupe frontale), on ne trouve que des "cables". Ce sont les longs axones des neurones qui partent vers la colonne vertébrale. 




-http://www.cosmovisions.com/-
Cette image représente la ramification complexe du système nerveux. 
Il couvre tout notre corps de manière à ce que notre cerveau puisse capter tout notre environnement, et notre état interne comme externe, grâce aux nerfs sensitifs. Les nerfs sensitifs sont ceux qui remontent l'information perçue jusqu'au cerveau.
Il est aussi tout simplement vital, car il permet aussi à notre encéphale (quand on parle d'encéphale, on parle de tout ce qu'il y a dans la boîte crânienne : cerveau, cervelet, tronc cérébral) de donner aux muscles l'ordre de bouger, via les nerfs moteurs, qui font transiter cette exigence de celle-ci aux muscles concernés.