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1 déc. 2011

Conséquence de la manifestation du stress

-LES SYMPTÔMES DU STRESS-


Alors voilà : grâce à notre expérience, nous avons pu remarquer que certains des symptômes provoqués par le stress étaient "visibles" : par exemple sur Myriam, ses bras rouges après l'épreuve,  sa transpiration, sa fréquence cardiaque et sa respiration (qu'on obtient après quelques petites mesures) qui s'accélèrent...
Mais ces symptômes ne sont que la face visible de la Lune : tout plein d'autres réactions se font à l'intérieur de l'organisme, et sont bien plus nombreuses encore. Allons les découvrir ensemble.





Tout commence avec l'hypothalamus (cette zone du système limbique), qui en situation d'urgence, met l'organisme en état d'alerte grâce aux cellules nerveuses.

 L'hypothalamus dilate les pupilles, permettant à l'individu de voir plus de détails, même dans l'obscurité.
Il dilate également les bronches. Ainsi, beaucoup plus d'air peut pénétrer dans les poumons à chaque respiration (et cela permet donc d'obtenir plus d'oxygène).
 En plus, l'hypothalamus va accélérer le rythme cardiaque. Ainsi, nos muscles seront encore plus approvisionnés en oxygène (et en sucre, qui est aussi un carburant pour cellules).

Afin de nous rendre encore plus fort, l'hypothalamus régule le sang qui circule en nous : ainsi, il permettra un plus grand approvisionnement aux muscles grâce à la dilatation des vaisseaux concernés, et également grâce à la contraction des vaisseaux qui irriguent notre peau. Les muscles sont ainsi favorisés, et la peau quelque peu délaissée (ce qui entraîne une sensation de froid, car moins de chaud circule en surface).

Notre hypothalamus essaye encore une fois de décupler notre force en demandant à notre foie de déverses des flots de sucre dans nos veines.
Il s'allie aussi avec nos glandes surrénales, situées au-dessus des reins, pour qu'elle libère dans notre sang  trois neurotransmetteurs : le cortisol, l'adrénaline et la noradrénaline. Ces substances vont permettre au corps de rester sur le qui-vive. 
A savoir : les glandes surrénales sont des glandes endocrines, c'est à dire des glandes qui sécrètent des hormones

 Et encore une fois, l'hypothalamus favorise les muscles, et stoppe toute activité intestinale, afin de préserver l'énergie que la digestion consomme.

On remarque qu'en état de stress, notre hypothalamus décuple nos forces et fait de nous des surhommes. Mais que se passerait-il, si cet état instable persistait ?